C'est comme être désert... Vide de tout... A bout de mots, de rêves... Et voir encore la nuit doucement t'envahir... Où chaque étoile lentement s'éteint... Et la chaleur furtivement se dissiper... Pour laisser place au soir éternel... Étrange atmosphère qui t'entoure... Comme si le froid délicatement... Prenait possession de tout ton être... Plus de couleurs, plus de songes... L'impression incessante de n'être... Que mensonge... Vouloir fuir loin... De cet obscur chemin... Mais des mains invisibles te retiennent encore... Bien trop faible pour lutter contre... Tu les laissent agir pour toi... Comme un pantin de bois desarticulé... Une vulgaire poupée de chiffon... Au fond, qu'elle importance? ... Jamais tu n'as été ce que tu as voulu... Tes chimères bien vaines... Juste des espérances dérisoires...  Face à ce monde si brutal... Il ne reste rien... Que l'écho indescriptible... D'une plainte sans fin... Tu respires juste... De la mélancolie... Elle emplie ton âme et coule dans tes veines...  C'est ainsi... Tristesse fera toujours partie de toi... Il est inutile de lutter... Et elle t'emportera...